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L’édition 2024 du Central Africa Business & Energy Forum (CABEF) s’est tenue à Libreville en octobre dernier, sous le thème «Le gaz naturel, comme clé de l’industrialisation et de l’accélération économique de l’Afrique Centrale, via une intégration institutionnelle sous-régionale efficiente».

Poursuivant l’objectif principal de réduire le déficit énergétique dans la région en se concentrant sur le développement des vastes réserves de gaz naturel non encore exploitées, ce forum vise à garantir un accès à l’énergie et à favoriser l’industrialisation en Afrique centrale.

Avec une vision exportatrice africaine de 30 milliards de mètres cubes de gaz d’ici 2030, il générera ainsi des recettes significatives pour diversifier les économies de la sous-région, notamment dans la zone CEMAC, où le pétrole reste prédominant.

Le Central African Pipeline System (CAPS), une infrastructure intégratrice conçue pour transporter et distribuer le gaz et les produits pétroliers, en vue de générer de l’électricité, est l’audacieux catalyseur de cette stratégie. Ce projet, qui reliera initialement Pointe-Noire à Libreville, en passant par Bata et Kribi, avec des extensions futures envisagées vers Bangui et le Tchad, et dont le coût est estimé à 10 milliards de dollars, devrait entrer en service d’ici 2030, stimulant ainsi des secteurs clés tels que l’industrie minière et agricole. Les premières études techniques ont été validées et les études détaillées devraient débuter en mars 2025, poursuivant l’objectif de transporter les premiers litres de pétrole et de produire les premiers kilowatts d’énergie d’ici 2030.